Archives

février 2011

Looking-into-the-past

Le rapport d’une collectivité à sa mémoire dépend du caractère indispensable que certains repères prennent dans l’environnement social contemporain. Ces points de repère ne font pas que diviser la durée: ils nourrissent la pensée, les relations de langage et infléchissent les allures de l’existence sociale, aussi surement que le font la religion ou les règles de morale.
Rialto

Et puis le rayon de soleil se fait plus jaune, la femme sort son porte-monnaie. Le garçon apparaît, en chemise blanche et gilet noir, moustache en gris et plateau sur la paume.
The Meadows — Catherine Rüttimann

Oui, la ville est multiple, pleine de micro-lignes de désir accolées, et qui ne se recoupent pas. Oui, la ville est en même temps faite de seuils qui introduisent de la porosité entre les espaces construits par les pratiques.
Pluie sur Charles street

En route vers la IXème section, vers les digues, celles qui n’ont pas tenu, vers le lac Pontchartrain. Des travaux bifurquent la voie, signalétiques rouges et blanches. Ralentissement. Des ouvriers, plutôt noirs.
INSTITUT FÜR  RAUMEXPERIMENTE

Davantage qu’un déplacement, la marche est une insertion sociale dans l’espace urbain, et comme tout type de mobilité, elle fait intervenir un schème cognitif de codage/décodage de l’espace géographique. Comme nous l’a appris Marcel Mauss, «avant les techniques à instruments, il y a l’ensemble des techniques du corps».
Chanteuses au marché — ©Urbain, trop urbain

Eh quoi? t’as quoi dans les doigts ce matin? Mais il part pas! Tu vois pas? il veut pas se décoller! il veut pas partir…
Zone à Shanghai

À l’égard du projet urbain, mi engagé, mi dégagé, chacun de nous porte en lui un Frédéric Moreau voyageant dans le siècle du renouvellement permanent des modes, adoptant l’une et révoquant les autres au gré des circonstances.