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LANGUE URBAINE

Trajet du récit, espace de langage de la ville

Grand destockage—©Urbain, trop urbain

Il y a une grande cour derrière le bâtiment. Un jardin potager enclos par des poutres — soucis et marguerites devant la haute palissade de béton. Derrière, un hôpital et la cité envoient leurs sirènes récurrentes aux banlieues sans pavillon.
Armenie6_©Sofileo

Encore là avec les deux autres qui, tout pareil, comptent et recomptent, sandales, talons aiguilles, baskets, bottes, jupes, pantalons robes, jambes nues, roues de vélo, crottes de chien, papiers publicitaires jetés à la volée, balai en plastique vert, pigeons, morceaux de pain, à 12h45,46,47,48,49,50…
Americain—©Urbain, trop urbain

Plus tard vous avez revu l’américain, dans le quartier, dos au mur un soir, dans les phares d’une voiture.
Oeufs fermiers—©Urbain, trop urbain

Rondelle de révélation à croquer avec les yeux par dessus les toits les arbres le canal et au fond à l’horizon, les Pyrénées.
Monoprix_©Urbain, trop urbain

Peut-être à ce moment là vous vous demanderez pourquoi vous n’êtes pas resté chez vous. Dans le théâtre de la ville contemporaine, ce sera à vous de jouer.
Chaz trio at dba

Dans la nuit dans le cri de l’harmonica dans la fumée en foule au rythme du washboard, dans le club d.b.a de Nola, c’est la loi du banjo sans répit.
Rural 2004

Sur le stand Monsanto, un costume cravate à la cinquantaine argentée fait un éloge simple des OGM: Un montón de plata!

Tu m’avais parlé, entrecoupé par vrombissements de voitures, passants occupés à être à l’heure, badauds, vieux, junkies, de Saïgon.
Fox and rabbits_furcoat-recycling_Berlin_2008_©Neozoon

Affres. L’homme appelle, l’homme rugit, la voix de son maître ne s’entend plus derrière les ondes en gerbes de l’infidèle compagnon.
Jour de tête—©Urbain, trop urbain

Lundi. Et même le lundi la population hors saison s’étale sur le trottoir du Café Populaire. La voiture ralentit pour se glisser dans l’ambre nonchalante des verres de bière.