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Écritures
Périphérique intérieur
«Périphérique intérieur», cela sonne déjà comme un oxymore. Vous avez remarqué? «Périphérique intérieur». C’est le cœur et ses artères, c’est la cible et le snipper. C’est l’appariement du cheval blanc et du cheval noir de l’âme. Et comme notre état d’âme, le périphérique intérieur répète et invente, inlassablement.
La Petite Ceinture ou la politesse en friche
Photographe italien résidant à Paris, Giuliano Ottaviani y interroge les espaces de friction entre l’urbain postmoderne et le legs, au demeurant fragile, de la ville industrielle. Découvrir son travail sur la Petite Ceinture.
Micromegapolis : L’observateur observé
Le bâtiment n’avait rien d’un vaisseau high tech ni d’une forteresse, ce qui déconcerta un peu notre enquêteur, qui, bien que philosophe, se laissait prendre parfois par les images qu’il s’était projetées dans la caverne de son for intérieur. [extrait du livre Micromegapolis]
Micromegapolis : Le meilleur des ondes possible
Toulouse prenait les atours d’une jungle du Douanier Rousseau sous ses fougères géantes, d’une carte bariolée de Pierre Alechinsky, ou bien se recouvrait de violettes comme un foulard de soie. [extrait du livre Micromegapolis]
Micromegapolis : Une opération immobilière, découverte de la soustraction
En fait d’empreinte écologique, c’était à une entame géologique sans solution de retour à laquelle ils assistaient médusés. [extrait du livre Micromegapolis]
Micromegapolis : Un œil neuf sur la Garonne, la nature, le monde…
Cet objet technologique, tout ou partie, ils ne savaient pas encore, était donc ce qui permettait artificiellement d’assurer le cycle de vie naturel des saumons et d’autres poissons migrateurs. [extrait du livre Micromegapolis]
Micromegapolis : Pour une esthétique périphérique
Ils se réjouirent finalement du paradoxe qui fait que les habitants des villes, alors qu’ils ont tout à proximité, sont ceux qui se déplacent le plus, comme s’ils adoptaient des modes de vie nomades à l’heure où ils auraient pu se contenter d’être sédentaires. [extrait du livre Micromegapolis]
L’espace public d’Istanbul entre chats et chiens
C’est parce que l’éthique divise et partage davantage qu’elle ne crée le consensus d’injonction de l’ordre moral, que les débats au sujet des chiens et des chats d’Istanbul dans l’espace public demeureront vifs.
Le 50 feet Fly’s Eye Dome de Richard Buckminster Fuller
Le dôme géodésique est chez Buckminster Fuller davantage qu’un exercice d’ingénierie de haute voltige, il est un mode de vie, une expression élégante de la soif d’indépendance et de liberté de son créateur. Structure autoporteuse, économie de matériaux (“doing more with less”), solidité, simplicité d’assemblage, résilience… Le dôme est la quintessence-même de l’abri.
Incidences du boulevard Pierre Ménard à Marseille
Comme l’œuvre du Quichotte strictement réécrite, les écritures de «Pierre Ménard», ici sur la plaque signalétique de métal et là-bas dans la fenêtre de pixels d’un navigateur Internet, demeurent radicalement neuves et originales. Chacune pourrait prétendre donc à l’existence pour elle-même et à la faveur du système de repères qu’elle embarque avec son appellation.