Accueil»Écritures»LANGUE URBAINE»
Complètement barrée — Relations urbaines #29

Complètement barrée — Relations urbaines #29

0
Partages

Ici, comme tous les jeudis, un instant dans une ville, de ceux qui signifient qu’on était là, pris dans la trame des mots des autres. Ici, Urbain, trop urbain les relate et rien n’aura eu lieu, que le lieu, excepté, peut-être, une constellation


À la sortie du métro, des tours et des barres. Une dalle, des abribus avec des bancs. La circulation autour, les klaxons, les moteurs, les gaz qui s’envolent. Haut ciel derrière les barres embrumées.

Il faut pourtant aller voir là bas, aussi. Derrière les tours. Oui mais si — dans l’air moite le grand fantasme français vu de loin vous pénètrent les pores. Les casquettes dorées qui tiennent les murs et vous engouffrent dans les caves en craquant les cages d’ascenseurs.

Terrible courage à deux mains moites, vous traversez la place et prenez l’escalier descendant vers l’horizon vertical.

Là — des enfants qui jouent, des passants qui passent, une dame qui pose et enroule le temps les mains pendues à une barre verticale, se déhanche tranquillement et sa tenue de pyjama n’empêche pas les mouvements. Hong Kong.

*


*

Auparavant

À la recherche de Byzance

Ensuite

Une exposition de rue «pierre to pierre» sur clés USB

Pas encore de commentaire

Commenter cet article

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Vous pouvez utiliser ces balises et attributs HTML : <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <s> <strike> <strong>