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Dans cette livraison, nous vous proposons trois allocutions récentes de Matthieu Duperrex. Une conférence à Port-de-Bouc (5/12), une intervention à Toulouse (8/12) et une projection suivie d'un débat au cinéma Le Cratère (14/12)… Il y est beaucoup question de paysage.
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Les terrains de jeux célestes des banlieues
Lors de la seconde moitié du vingtième siècle, notamment aux États Unis, des artistes ont entrepris de faire œuvre en explorant, avec les outils qu’ils avaient à disposition – essentiellement la voiture et la photographie –, la banalité des bordures de ville et des paysages altérés par l’industrie. Le Choc pétrolier allait à son tour changer la donne et inciter au développement d’une esthétique «environnementale». Prenant appui sur cette histoire ainsi que sur les œuvres proposées dans le cadre du projet “Port-de-Bouc, Une épopée collective”, cette conférence illustrée porte sur les enjeux de la représentation contemporaine du territoire et des récits inventés aux marges de l’urbain.
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Territoires disputés, esthétique ou logique du lieu?
Dans cette intervention fondée sur l’actualité artistique du collectif Urbain, trop urbain, Matthieu Duperrex esquisse certains des enjeux de la représentation contemporaine du territoire à l’intérieur du «nouveau régime sensible» de l’anthropocène.
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Sapiens Sapiens ou les déconvenues d’un imaginaire technique
Une école, un hôpital, une salle de spectacle, une prison… Ces bâtiments construits par les Homo sapiens ont été désertés et la nature y a repris ses droits. Ils accueillent désormais les vents, les pluies, la faune et la flore sans résistance. À travers une série de plans fixes, Nikolaus Geyrhalter tend ces paysages vers le spectateur comme des miroirs.
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Bonnes vacances à chacun !
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