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« Arcadies altérées. Territoires de l’enquête et vocation de l’art en Anthropocène » : thèse en arts soutenue publiquement le 7 décembre 2018
« Il n’y a point de fin en nos inquisitions ; nostre fin est en l’autre monde » Montaigne, Les Essais, III, XIII —
Matthieu Duperrex soutient sa thèse de doctorat en arts plastiques le 7 décembre 2018 à 14h
Université de Toulouse - Jean Jaurès Métro Mirail-Université Amphi 4, bâtiment Olympe de Gouge PLAN D'ACCÈS
Thèse dirigée par Frédéric Guerrin, professeur à l’Université Toulouse - Jean Jaurès, et Daniel Estevez, professeur à l’École nationale supérieure d’architecture de Toulouse Unités de recherche : LLA-Créatis (EA 4152) & LRA (EA 7413)
Jury composé de : Nathalie Blanc, directrice de recherche au CNRS (Université Paris 8) Sophie Houdart, directrice de recherche au CNRS (rapporteure) (Université Paris 10) Olga Kisseleva, maître de conférence HDR (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne) Bruno Latour, professeur émérite (rapporteur) (Sciences-Po) Andrea Urlberger, maître de conférence HDR (École nationale supérieure d’architecture de Toulouse)
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Résumé de thèse : À l’heure présente, la communauté scientifique des sciences de la Terre, dont les travaux permettent de définir cet âge de l’Anthropocène dans lequel nous prendrions désormais pied, se voit rejointe dans sa démarche par des intellectuels, des artistes, des architectes et/ou des activistes. Beaucoup se distinguent par leur intérêt pour l’expérience, par leur goût pour l’instrumentation, les unités de mesure, les observables, les données, les capteurs… En d’autres termes, ils font leur la nécessité de se doter d’un appareil sensible, quel qu’il soit, afin de requalifier la notion de nature. Un « art comme expérience » se présente alors en tant que connaissance par expérimentation d’une situation où l’ontologie de la relation à la nature est perturbée, altérée sinon bouleversée par l’intrusion de nouveaux êtres et par la modification conséquente de l’échelle de perception et d’action des humains. Du fait des distorsions d’échelles et de temporalités impliquées dans la notion d’Anthropocène, cette connaissance ne peut qu’être enquête. Enquête dessinant de nouveaux cosmogrammes… Si le paradigme d’un art d’investigation au sein d’écologies anthropisées prend consistance, alors il nous faudra tout réévaluer de notre approche esthétique et sensible des tremblements du monde…
La soutenance sera suivie du vernissage de l’exposition Arcadie altérée à la Galerie Studio Mirail, sise dans la librairie Études. Quelques exemplaires de la thèse de Matthieu Duperrex seront en vente à prix coûtant. Une table du libraire comportera notamment les récents ouvrages signés par les membres du jury.
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