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Périph’Strip

Motif conçu par Sébastien Mazauric avec son logiciel Tessellation (lien en fin de page).

Lumière sur l’envers de la rocade, l’installation vidéo du collectif « Urbain, trop urbain » s’intéresse aux boucles du périphérique : boucles électromagnétiques, régulations du poste de contrôle, flux du pétrole et particules fines… à tout ce qui fait tourner les voitures autour de la ville.
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La revue « Sciences de la société » vient de faire paraître son dernier numéro qui entreprend de décrire, dans toute sa complexité, le phénomène de la marche urbaine. Il passe du point de vue de l’écrivain à celui de l’urbaniste, de celui de l’architecte à celui du sociologue ou encore du designer…
Périphérique de Toulouse, ©Jean-Yves Bonzon

À Urbain, trop urbain nous considérons que la pratique des espaces urbains les plus ingrats en apparence est toujours l’occasion de «faire lieu», c’est-à-dire de délivrer un sens par-delà le déficit premier de fiction, d’appropriation sociale et de culture.
Couverture du livre-©Uttarayan

Composante du projet Périph’Strip, une série de marches artistiques sur le périphérique de Toulouse, le récit polyphonique « Périphérique intérieur », paru fin 2014, fait l’objet de quelques manifestations de début d’année.
PeriphStrip-Tour-Operator

Urbain, trop urbain organise et anime un tour complet du périphérique de Toulouse en bus. C’est le samedi 20 septembre 2014, à l’occasion des Journées européennes du patrimoine. Le site www.periphstrip.fr vient d’ouvrir afin de présenter cet événement et de faciliter les réservations.
Frédéric Malenfer, Périphérique de Toulouse, janvier 2014

Un pneu avait passé la glissière et se trouvait, là, désolidarisé du véhicule qui l’avait éjecté. Longtemps après les sirènes, la vieille rassembla son bouquet, et dans un geste ancestral, en déposa sur le pneu l’une des fleurs.
Frédéric Malenfer, Périphérique de Toulouse, novembre 2012

On ne les aperçoit pas. Pourtant, si nous placions Toulouse sous une immense cloche de verre fonctionnant comme une chambre de Wilson, nous verrions alors s’y tracer sous l’effet de la condensation leurs multiples trajectoires. L’air serait zébré de traînées noires, presque cotonneuses, trahissant leur présence dans le brouillard saturé que l’énergie des hommes exhale, tel la soupe primitive d’un nouveau climat.
Photographie tirée de la série de Jean-Yves Bonzon, Autonautes en symbiose avec leur milieu

«Périphérique intérieur», cela sonne déjà comme un oxymore. Vous avez remarqué? «Périphérique intérieur». C’est le cœur et ses artères, c’est la cible et le snipper. C’est l’appariement du cheval blanc et du cheval noir de l’âme. Et comme notre état d’âme, le périphérique intérieur répète et invente, inlassablement.
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Prendre ce territoire hostile du quotidien qu’est le périphérique pour cadre de nos énoncés rituels, c’est y réintroduire un art du lieu. Le premier qui s’avisa un jour de s’arrêter, n’importe où sur l’autoroute, et de dire «ceci est mon lieu», celui-là fut le vrai fondateur de l’autonautique et le bienfaiteur de tous les autonautes.
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Périphérique de Toulouse. Ce qui pourrait être vrai ici pourrait tout aussi bien l’être ailleurs. Ainsi vont les mythologies urbaines. Ainsi se répandent les rumeurs…