Accueil»Écritures»SIGNAL URBAIN»
L’Anthropocène, une esthétique « canard » ?

L’Anthropocène, une esthétique « canard » ?

0
Partages

Lower Old river, Auxiliary structure, Low Sill Control Structure… Ces infrastructures spectaculaires sont un enjeu national de première importance. En 1963, l’Army Corps avait réalisé son train de barrages sur Old River. Alors que la bouche du Mississippi avance sur le Golfe, le cours s’allonge, le gradient décline et la vitesse du débit ralentit, le sédiment se dépose on fond du lit, s’accumule, parfois tant que le Mississippi peut basculer dans un autre sillon, emprunter une déclivité et couper un bras. Des décalages et changements radicaux de forme se sont produits au moins tous les millénaires. Impensable que le Mississippi se dérobe, capturé par l’Atchafalaya. Contre « mère nature », l’ingénierie a déployé ses forces dans la bataille, inventant cette forteresse de navigation, le cadenas qui empêcherait la grande évasion. Une histoire caractéristique de l’Anthropocène…

Captation réalisée par Jindra Kratochvil à L’École urbaine de Lyon lors de la seconde édition de sa semaine « À l’École de l’Anthropocène ».

Auparavant

Ce que les sols ont à nous dire

Ensuite

Critical Zones. Observatories for Earthly Politics

Pas encore de commentaire

Commenter cet article

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Vous pouvez utiliser ces balises et attributs HTML : <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <s> <strike> <strong>