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anthropocène

Alexandra Arènes, Cartogenèse du territoire de Belval, 2016

Organisé par l’Institut d’études transtextuelles et transculturelles (IETT) et l’Université Jean-Moulin, ce colloque international se tient les 22 et 23 mars 2018 à Lyon. Augustin Berque et John Baird Callicot y sont conférenciers invités.
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On lit cette enquête d’Anna Tsing parce qu’elle rend optimiste sur la possibilité d’instaurer des relations viables, quoique fragiles, dans un monde qui semblait voué à disparaitre, et que les notions mises en jeu permettent de le lire avec un œil dégagé de sa taie de fatalisme.
Kôbé, 17 janvier 1995: effondrement de l'autoroute du Hanshin

Du mercredi 30 août au mercredi 6 septembre 2017 se tient au Centre Culturel International de Cerise-La-Salle un grand colloque autour de l’œuvre d’Augustin Berque. L’objet de ce colloque n’est pas de revenir sur le concept d’anthropocène; c’est de proposer, avec la mésologie, la définition d’un autre paradigme que celui de la modernité.
Norco, Louisiane – ©Urbain, trop urbain

Et si Elisée Reclus écrivait aujourd’hui des cartes postales d’Amérique à son frère Élie ? Quelles seraient ses observations ? Une petite fiction sur le paysage et sur l’esthétique de l’anthropocène… Une communication donnée lors du colloque international « Postcard from the Anthropocene », University of Edinburgh.
Fos-sur-mer depuis la plage de Piémanson ©Urbain, trop urbain

Comment donner à voir des pollutions invisibles ? Comment les mesurer, comprendre leur nature, leur dangerosité ? Le collectif Urbain, trop urbain participe à une soirée spéciale, le vendredi 28 avril, consacrée aux manières artistiques et/ou scientifiques de nous rendre sensibles ces zones critiques où le déchet devient paysage.
Manshiyat Naser, Le Caire – ©David Degner

Pourquoi l’économie des déchets ne peut-elle se présenter, sinon de façon illusoire, comme résolution ou achèvement d’un cycle? Parce que le résidu est non seulement l’envers de la production capitaliste, mais qu’il relève aussi d’une hétérogénéité irréductible, qui exige que nous sortions des schémas de l’économie restreinte.
Homo Sapiens

Une école, un hôpital, une salle de spectacle, une prison… Ces bâtiments construits par les Homo sapiens ont été désertés et la nature y a repris ses droits. Ils accueillent désormais les vents, les pluies, la faune et la flore sans résistance. À travers une série de plans fixes, Nikolaus Geyrhalter tend ces paysages vers le spectateur comme des miroirs.
In Wildness is the Preservation of the World

Dans cette intervention fondée sur l’actualité artistique du collectif « Urbain, trop urbain”, Matthieu Duperrex esquisse certains des enjeux de la représentation contemporaine du territoire à l’intérieur du « nouveau régime sensible » de l’anthropocène.
Conférence prononcée dans le cadre de l'exposition "La sardine, le romarin et la torchère".

Lors de la seconde moitié du vingtième siècle, notamment aux États Unis, des artistes ont entrepris de faire œuvre en explorant, avec les outils qu’ils avaient à disposition – essentiellement la voiture et la photographie –, la banalité des bordures de ville et des paysages altérés par l’industrie. Le Choc pétrolier allait à son tour changer la donne et inciter au développement d’une esthétique « environnementale ». Prenant appui sur cette histoire ainsi que sur les œuvres proposées dans le cadre du projet “Port-de-Bouc, Une épopée collective”, cette conférence illustrée porte sur les enjeux de la représentation contemporaine du territoire et des récits inventés aux marges de l’urbain.
Ahmet ÖGÜT, Yichang and Pleasure Places of All Kinds ; Qingdao. 2014/15.

L’exposition collective « Reset Modernity ! », dont le commissariat était assuré par Bruno Latour, Martin Guinard-Terrin, Christophe Leclercq et Donato Ricci, présentée au ZKM (Centre d’art et de technologies des médias) de Karlsruhe, en Allemagne, s’est tenue du 16 avril au 21 août 2016.