« Sous le thème «Meilleure ville, meilleure vie», l’Organisateur de l’Expo 2010 souhaite répondre aux trois questions suivantes à travers les expositions, les événements thématiques ainsi que les forums: Quel type de ville rend la vie meilleure? Quel type de vie rend la ville meilleure? Quel type de développement urbain rend notre planète meilleure? »

Guide de Contenu thématique de l’Expo universelle 2010 de Shanghai

[NOTE]

Pavillon France

USA pavilion

Netherlands pavilion

Finland pavilion

Pavillon Monaco

Le rendez-vous des célébrités

Un panorama populaire sur la ville

Pourquoi ce détournement? Il y a sans aucun doute des merveilles architecturales, de beaux écrins et somme toute, un extraordinaire pari tenu de la part de Shanghai et de la Chine tout entière dans cette Exposition universelle. Mais la ville s’invente-t-elle dans un parc d’attraction, eût-il la taille de «deux fois la principauté de Monaco»? Curieux référent d’ailleurs, qu’on répète à l’envi dans les médias. J’ai vu Haibao partout. Inscrit en LED sur les grandes tours prestigieuses de Pudong comme en haut des buildings de logements qui ont fleuri pour répondre aux besoins d’une nouvelle classe moyenne ambitieuse. Sur tous les murs, dont ceux qui entourent les chantiers, et même dans les toilettes. Dans tous les parcs, sculpté dans tous les buissons. J’ai vu Haibao sur les menus des restaurants, sur les écrans des réceptionnistes à l’hôtel, dans tous les taxis… Et derrière chaque Haibao, il y a une armée d’ouvriers, de jardiniers, de petits préposés à la propreté, de bénévoles, d’enfants embrigadés et même une Armée Populaire de Chine, bel et bien présente, sur tous les fronts. Une armée qui tient Shanghai en blocus urbain depuis un mois, empêchant toute voiture d’entrer dans l’enceinte de la ville: moins de trafic, moins de pollution, une «meilleure ville» facile… Une police qui est descendue dans tous les bars chauds de la ville, en menaçant les tenanciers, en enfermant certains, et qui interdit de fumer dans les lieux publics, du jour au lendemain: moins de liberté, davantage de santé, de la politesse aussi, une «meilleure vie» facile… À quel prix voulons-nous que notre ville ressemble à un parc d’attraction?

[Un écho signalé par l’équipe de Shangwhy, qui avait déjà fait un papier sur Jijiang Park, l’exposition Dreamlands, qui ouvre au Centre Pompidou: des parcs d’attraction aux cités du futur…]