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catastrophe

On lit cette enquête d’Anna Tsing parce qu’elle rend optimiste sur la possibilité d’instaurer des relations viables, quoique fragiles, dans un monde qui semblait voué à disparaitre, et que les notions mises en jeu permettent de le lire avec un œil dégagé de sa taie de fatalisme.

Parade, Nouvelle Orléans, 29 août 2015, dix ans après l’ouragan, une histoire de souffle.

Vol d’observation du côté de St James et de Baton Rouge, au-dessus des zones résidentielles et des infrastructures industrielles qui ont été les plus touchées par les récentes inondations du sud de la Louisiane, à l’est du fleuve Mississippi.

Sur Chef Menteur Highway, à la fourche de la route US-11, Jésus Christ sauve les routiers. C’est juste avant de passer la porte du dispositif de protection contre les ouragans.

Les dispersifs épandus dans le golfe par la British Petroleum ont piégé le brut de la marée noire, l’ont fait sombrer. La gangue molle et gluante attend à présent dans les fonds marins. Elle envoie en éclaireuses des particules de son corps de mort millionnaire.

Aujourd’hui 24 août 2015, dix ans après la tragédie vécue par le Lower Ninth Ward, l’association Levees.org inaugure une plaque commémorative devant le mur renforcé par l’Army Corps of Engineers. Mais les intervenants et les journalistes sont plus nombreux que la population, qui ne s’est visiblement pas déplacée…

Le dixième anniversaire de Katrina est imminent et ce serait difficile d’échapper ici, à la Nouvelle Orléans, à l’effort de commémoration auquel participent toutes les institutions comme la presse, y compris internationale. Voici une brève chronologie des événements que l’on peut regrouper sous la catastrophe de l’ouragan Katrina.

Il y a trois ans, le 3 août 2012, un effondrement de terrain a « siphonné » un bayou de Louisiane et mis en danger 300 habitants, la plupart ayant été contraints de déménager. Il resterait aujourd’hui quinze personnes seulement dans ce coin d’Assumption Parish, près de Napoleonville.

Tu as mangé les noirs et tu vas noyer les blancs et la marée noire qui reflue en toi c’est la fin Nola c’est la fin de toi des noirs des blancs des texans des blues et des bayous des cajuns du jazz et de Mojo de Mojo René dans Crescent City

11 Mars 2011, souvenez-vous. Du tsunami. Du tsunami de là-bas, celui de Fukushima, et souvenez-vous de la pluie, de cette pluie gouttelettes projetées autour du monde.