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crise

Estefania Penafiel Loaiza "Les villes invisibles, l'attente", 2008

Que représente la ville pour nous, aujourd’hui ? Je pense avoir écrit une sorte de dernier poème d’amour aux villes, au moment où il devient de plus en plus difficile de les vivre comme des villes. Nous nous approchons peut-être d’un moment de crise de la vie urbaine, et Les Villes invisibles sont un rêve qui naît au cœur des villes invivables.
Porto Lapa

Vende-se (à vendre), aluga-se (à louer): deux motifs qui hantent les avenues, rues et ruelles de Porto et de Lisbonne. Portes condamnées, fenêtres murées, vitres brisées, toits menaçant à tout moment de s’effondrer … Je ne m’attendais pas à trouver un décor de film catastrophe dans les deux plus grandes villes du Portugal.
Dan Havel & Dean Ruck, Inverted house, Houston

La thèse du géographe David Harvey est simple: les concentrations démographiques et géographiques que sont les villes doivent leur dynamique au besoin du capitalisme d’écouler le surproduit. Dans cette voie, comme dans la fameuse fresque de Diego Rivera, les villes cristallisent du temps de travail et des rapports de classes. La progression des infrastructures urbaines est en ce sens attachée au jeu de l’investissement et de la dette.
Rural 2004

Sur le stand Monsanto, un costume cravate à la cinquantaine argentée fait un éloge simple des OGM: Un montón de plata!

Comme chacun sait la carte scolaire n’existe plus, et pourtant une école se définit encore beaucoup par son territoire, et quand celui-ci est un espace sous tension, hérité, fracturé, il peut arriver que l’enseignant soit un peu dans les marges. Paroles d’un instituteur d’une petite ville de province.
8_25_Michael Wolf_Informal seating arrangements, Hong Kong_207

Les manifestants comme chaque semaine se sont retrouvés devant la Bank of China, verre noir à l’extérieur, granit noir à l’intérieur. Les banderoles sont déployées sur les palmiers en pots qui encadrent le parvis. La cymbale entonne sa litanie. Irrégulière et sans fin.