
Miroirs de la ville #15 L’infraville — Futurs des infrastructures
L’infraville: des réseaux, des tubes et des câbles, des sous-sols et des fondations, des armoires d’alimentation, des nœuds de distribution, des réservoirs et du débit, de l’interconnexion et du flux… Mécanique, hydraulique, électricité, électronique, téléphonie, génie civil…

Miroirs de la ville #14 Rétro-futur ! Demain s’est déjà produit
Le rétro-futurisme écrit une histoire contrefactuelle, une uchronie paradoxale. Par leur jeu de «flashforward», d’anticipation rétrospective, les avant-gardes futuristes façonnent notre présent, lequel en vient à se confondre avec l’imaginaire de la science-fiction…

Miroirs de la ville #13 Histoires d’espaces
L’espace est cette liberté originaire du corps qu’on flétrit en substance abstraite, «l’étendue». Comment dès lors en développer l’histoire dans le temps d’une conscience? Comment, sinon en rendant cette histoire mienne, c’est-à-dire sensible de toutes les aspérités de l’expérience vécue…

Miroirs de la ville #12 Une histoire du bombardement
Dès l’invention des frères Montgolfier, il s’en trouvait un, dans l’assemblée des spectateurs médusés du 21 novembre 1783, pour immédiatement rêver des applications militaires du ballon. Si l’histoire du bombardement moderne débute en 1911 par l’attaque aérienne d’une oasis voisine de Tripoli, cette histoire dépasse de loin celle d’une évolution linéaire des thanato-technologies dans la sophistication et la puissance de feu.

Miroirs de la ville #11 Le monde plausible. Espace, lieu, carte
L’omphalos, le lieu d’origine et l’axe du monde: voici le complexe de l’Occident qui a «rayé de la carte» des civilisations entières au profit de sa conquête d’espace. On peut cependant débusquer dans l’histoire des cartes et des explorations, ainsi que de leurs récits les détours et cheminements qui contredisent cette hégémonie de l’Occident. C’est la possibilité de cette faille peut-être narcissique qu’on nomme le «monde plausible».

Miroirs de la ville #10 À quoi sert la rénovation urbaine ?
On use et abuse à tort de la célèbre phrase de Charles Jenks dans “The Language of Post-Modern Architecture” à propos de la démolition de Pruitt–Igoe, le 16 mars 1972 à 15h: «le jour où l’architecture moderne est morte». Il faudra s’interroger un jour sur la façon dont la spectaculaire destruction de ces barres à Saint-Louis sert d’arrière-fond, ici comme ailleurs, aux sanctions de la politique du logement énoncées dans le cadre de la rénovation urbaine.