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philosophie

Au croisement des sciences humaines et sociales, des sciences du vivant, des arts et de la littérature, La Manufacture d’idées interroge le monde d’aujourd’hui, en particulier les problématiques et les enjeux écologiques. Cette neuvième édition est exceptionnellement organisée en août 2020 en remplacement de l’édition initialement prévue, reportée suite à la pandémie de COVID-19.

L’histoire de la Terre se lit dans les sédiments comme dans un livre ouvert. Mais les sédiments fixent aussi dans leur jeune histoire ce que le sol rend de la marche industrielle forcée de la civilisation occidentale. D’où la nécessité de l’épreuve artistique de cette discordance des sols, des temps, des énergies et des représentations que signe le moment Anthropocène.

Table ronde réunissant Pierre Montebello, professeur de philosophie à l’université Toulouse-Jean Jaurès, Cyrille Noirjean, directeur du centre d’art l’URDLA et psychanalyste, et Matthieu Duperrex. Autour de l’exposition « Arcadie altérée » à la librairie Études, mercredi 16 janvier, 17h30.

On propose ici de prendre à revers la thèse heideggérienne selon laquelle «l’animal est pauvre en monde». Cette théorie est traversée d’un dualisme symptomatique de la Modernité. L’acosmie prêtée à l’animal devient alors plutôt un paradigme utile pour décrire le «cercle de désinhibition» qui régit cette Modernité, notamment avec l’avènement de l’anthropocène.

On lit cette enquête d’Anna Tsing parce qu’elle rend optimiste sur la possibilité d’instaurer des relations viables, quoique fragiles, dans un monde qui semblait voué à disparaitre, et que les notions mises en jeu permettent de le lire avec un œil dégagé de sa taie de fatalisme.

Du mercredi 30 août au mercredi 6 septembre 2017 se tient au Centre Culturel International de Cerise-La-Salle un grand colloque autour de l’œuvre d’Augustin Berque. L’objet de ce colloque n’est pas de revenir sur le concept d’anthropocène; c’est de proposer, avec la mésologie, la définition d’un autre paradigme que celui de la modernité.

Pourquoi l’économie des déchets ne peut-elle se présenter, sinon de façon illusoire, comme résolution ou achèvement d’un cycle? Parce que le résidu est non seulement l’envers de la production capitaliste, mais qu’il relève aussi d’une hétérogénéité irréductible, qui exige que nous sortions des schémas de l’économie restreinte.

Dans cette intervention fondée sur l’actualité artistique du collectif « Urbain, trop urbain”, Matthieu Duperrex esquisse certains des enjeux de la représentation contemporaine du territoire à l’intérieur du « nouveau régime sensible » de l’anthropocène.

À l’initiative de Raumlabor, Le colloque « Lotville Now ! » invitait à la discussion des personnalités aussi différentes que Renée Gailhoustet, Sébastien Martinez Barat et Hans-Walter Müller.

Parmi les rares architectes contemporains qui ont su redéfinir l’architecture, Bernard Tschumi est certainement celui qui a porté cet effort le plus haut. Voici un entretien avec lui pour mieux comprendre son œuvre et sa dissémination.