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paysage

L’histoire de la Terre se lit dans les sédiments comme dans un livre ouvert. Mais les sédiments fixent aussi dans leur jeune histoire ce que le sol rend de la marche industrielle forcée de la civilisation occidentale. D’où la nécessité de l’épreuve artistique de cette discordance des sols, des temps, des énergies et des représentations que signe le moment Anthropocène.

Dans le cadre du projet hybride “Cow-production” porté par l’artiste Laetitia Carlotti, l’association “Arterra Corsica” reçoit l’artiste-auteur Matthieu Duperrex, directeur artistique du collectif “Urbain, trop urbain”, pour une résidence de recherche du 11 au 23 février.

À l’issue de sa résidence à la Gaîté Lyrique, Matthieu Duperrex propose une conférence performée qui s’intéresse au paysage féral, un paysage qui s’affranchit de la domestication humaine.

Le paysage, manifestement rétif à l’endiguement et à la programmation, se présente comme un organisme pris dans un mouvement permanent. L’auscultation par la photographie de ses morphologies changeantes impose la mise en œuvre de stratégies visuelles, sensibles et empiriques susceptibles de se déployer dans la durée.

Ce colloque envisage d’appréhender les paysages – naturels, anthropisés et artistiques – selon leur structuration à partir de lignes et de formes géométriques.

Conçue dans le cadre de la saison culturelle Paysages Bordeaux 2017, l’exposition “Oh couleurs !” se tient au Musée des arts décoratifs et du design de Bordeaux du 29 juin au 5 novembre 2017. En s’interrogeant sur le sujet sans fin de la couleur, Constance Rubini, la directrice du MADD, choisit d’effacer délibérément les frontières entre art et design, architecture et cinéma…

La forme suit la logique de la nature et, ensuite, permet la fonction. Bas Smets nous expose son travail, qui prolonge à la fois celui des peintres classiques (qui inventèrent la notion de paysage) et celui des artistes conceptuels, en créant un espace de liberté, au-delà de l’image, pour nous aider à réinventer le monde, au-delà de ses représentations.

Et si Elisée Reclus écrivait aujourd’hui des cartes postales d’Amérique à son frère Élie ? Quelles seraient ses observations ? Une petite fiction sur le paysage et sur l’esthétique de l’anthropocène… Une communication donnée lors du colloque international « Postcard from the Anthropocene », University of Edinburgh.

Lors de la seconde moitié du vingtième siècle, notamment aux États Unis, des artistes ont entrepris de faire œuvre en explorant, avec les outils qu’ils avaient à disposition – essentiellement la voiture et la photographie –, la banalité des bordures de ville et des paysages altérés par l’industrie. Le Choc pétrolier allait à son tour changer la donne et inciter au développement d’une esthétique « environnementale ». Prenant appui sur cette histoire ainsi que sur les œuvres proposées dans le cadre du projet “Port-de-Bouc, Une épopée collective”, cette conférence illustrée porte sur les enjeux de la représentation contemporaine du territoire et des récits inventés aux marges de l’urbain.

Cette exposition met en jeu des regards d’habitants sur leur ville, des travaux de recherche et de création in-situ d’artistes d’horizons pluridisciplinaires et des études scientifiques de l’impact des industries sur le vivant du territoire.