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Toulouse

E pur si muove

En fait d’empreinte écologique, c’était à une entame géologique sans solution de retour à laquelle ils assistaient médusés. [extrait du livre Micromegapolis]
Salmo Salar

Cet objet technologique, tout ou partie, ils ne savaient pas encore, était donc ce qui permettait artificiellement d’assurer le cycle de vie naturel des saumons et d’autres poissons migrateurs. [extrait du livre Micromegapolis]
Tous ne mouraient pas...

Ils se réjouirent finalement du paradoxe qui fait que les habitants des villes, alors qu’ils ont tout à proximité, sont ceux qui se déplacent le plus, comme s’ils adoptaient des modes de vie nomades à l’heure où ils auraient pu se contenter d’être sédentaires. [extrait du livre Micromegapolis]
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Le dôme géodésique est chez Buckminster Fuller davantage qu’un exercice d’ingénierie de haute voltige, il est un mode de vie, une expression élégante de la soif d’indépendance et de liberté de son créateur. Structure autoporteuse, économie de matériaux (“doing more with less”), solidité, simplicité d’assemblage, résilience… Le dôme est la quintessence-même de l’abri.
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Prendre ce territoire hostile du quotidien qu’est le périphérique pour cadre de nos énoncés rituels, c’est y réintroduire un art du lieu. Le premier qui s’avisa un jour de s’arrêter, n’importe où sur l’autoroute, et de dire «ceci est mon lieu», celui-là fut le vrai fondateur de l’autonautique et le bienfaiteur de tous les autonautes.
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Depuis quelques temps, « Urbain, trop urbain » travaille avec le sociologue et philosophe Bruno Latour à la définition d’un projet original, partie scientifique, partie esthétique. Mené comme une enquête de terrain, à Toulouse, il ambitionne de décrire, par petites touches, le rapport singulier qu’entretient une ville au cosmos…
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Comme nous descendions, un matin impassible encore aux affaires urbaines, après un dernier regard à la place du Capitole, tournant à l’angle du souvenir d’une étroite Romiguières, la vue s’offrit large, la percée envoutante, confortable aux pieds du marcheur.
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Mais pourquoi cette rue ? La Pargaminières, la rue des parchemins, est faite de tout un palimpseste de pratiques urbaines, de commerces et de beuveries, de mille particules automobiles, de pas perdus depuis la Garonne…
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Mise au point: la rue qui part du Capitole pour aller vers le Pont Saint-Pierre porte deux noms. Romiguières dans sa première partie, elle se rebaptise Pargaminières au niveau de la rue Déville flanquée de deux lieux cultuels, l’un catholique, l’autre protestant. Nous nommerons «Laparga» l’ensemble de la rue…
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Périphérique de Toulouse. Ce qui pourrait être vrai ici pourrait tout aussi bien l’être ailleurs. Ainsi vont les mythologies urbaines. Ainsi se répandent les rumeurs…