Habiter le crassier
Quelles cosmophanies pour l'anthropocène?
![Unknown Fields Division | Baotou, China, 3 August 2014](https://www.urbain-trop-urbain.fr/wp-content/uploads/2018/04/Baotou-China-3-August-2014-2-750x500.jpg)
Communication prononcée à l’université de Lyon 3 lors du colloque consacré aux représentations de la nature à l’âge de l’anthropocène (22/23 mars 2018). Tout en vidéo, vingt minutes. Un article est ensuite paru dans la revue transtexte(s) transcultures.
![© Yoann Moreau](http://www.urbain-trop-urbain.fr/wp-content/uploads/2018/04/Matthieu-Lyon-300x225.jpg)
Programme fort s’il en est des cosmophanies du paysage et des nouvelles épiphanies de la nature, « habiter le crassier » signifie en premier lieu initier le geste artistique depuis l’envers de la production de la Modernité : la « part maudite » des accomplissements formels d’un monde d’objets – qui sont eux bien achevés, distincts et reconnaissables. Du crassier d’abord, on ne sait pas de quoi il s’agit, c’est illisible et inhabitable , comme si nous étions tenus à la « mauvaise distance » d’une expression métamorphique, et c’est aussi souvent invisible, comme nombre de pollutions industrielles. En second lieu, il s’agit plus profondément de développer une fonction résidentielle à l’intérieur des « ruines du capitalisme », au moyen d’une esthétique des attributs d’anti-paysage du sol anthropocénique et au moyen aussi d’une herméneutique de la traque des « allures de la vie » qui s’y manifestent.
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