In Wildness is the Preservation of the World
Installation artistique

Réalisé dans le contexte de la commémoration des dix ans de l’ouragan Katrina, cet essai vidéo décrit l’effondrement sûr et silencieux du sol sous les pas d’une bacchanale protestataire. Épuisé par l’industrie pétrochimique, le delta du Mississippi s’érode et s’étiole. L’ingénierie imposante des dispositifs de protection contre les catastrophes climatiques ne dispense pas de la recherche d’une connexion avec la Wildness inscrite dans la mythologie de l’Amérique profonde. Quels rituels renouvelés seront ainsi les garants de la sauvegarde du monde ?

Voilà une installation sans doute abonnée aux réflexions universitaires… La première diffusion était en effet au Collège de France (Paris), lors du colloque « Comment penser l’anthropocène ? », co-organisé par Catherine Larrère et Philippe Descola (novembre 2015). Cette fois-ci, c’est dans le cadre d’une journée d’études à Toulouse que le diptyque vidéo de quelque 16 minutes est projeté, les 20 et 21 avril.
« Lieux et non lieux, liens au corps » est organisé par Aurélie Fatin et Alessia Nizovtseva, du laboratoire LLA-Créatis, à l’université de Toulouse 2 Jean-Jaurès. Une exposition collective accompagne les sessions de communications. Outre Matthieu Duperrex, présentent ainsi chacun(e) une œuvre, Carole Nosella & Irène Dunyach, Alessia Nizovtseva, Sophie Deschamp & Aurélie Fatin, Virginie Peyramayou, Marion le Torrivellec, Aurélie Juillac et Damien Beyrouthy.
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