Tout foutre en l’air ?
Exposition
*
« L’espace du débat » a ouvert le 5 avril au Pavillon de l’Arsenal, lieu parisien dédié à l’architecture et à l’urbanisme. L’exposition se clôture dans le ciel de traîne de la présidentielle française, le 7 mai. Les retardataires ou abstentionnistes pourront toujours remettre le couvert à arc en rêve, Bordeaux, du 17 mai au 4 juin.
Au menu de cet accrochage orchestré par BAOBAB, Dealer d’Espaces, de nombreuses hypothèses ou matérialisations de l’arène de discussion, du théâtre des négociations, du ring politique, de l’assemblée des communs – bref, tous ces dispositifs spatiaux qui favorisent peu ou prou le débat, la discussion des possibles, qu’elle soit agonistique ou pacifique.
Maquettes, dessins, photographies et vidéos témoignent ainsi de la créativité des artistes ou architectes impliqués ou simplement concernés. Parmi la flopée d’artistes ayant apporté une contribution à l’exposition, nous avons le plaisir de voir figurer Sébastien Mazauric, avec une œuvre réalisée ici-même pour le projet éditorial La ville est une arène, de Jessica Biermann-Grunstein, que vous pouvez prendre le temps de relire (c’est aussi cruellement de circonstance).
Les commissaires de « L’espace du débat » ont privilégié les formats spontanés d’organisation et les communautés instituantes de la rébellion. Manquerait peut-être en contrepoint d’autres figurations, par exemple le travail extraordinaire d’Armin Linke sur les assemblées et institutions transnationales. Voyez aussi chez notre amie Catherine Rüttimann dans sa série plus suggestive « Architecture of Universal Democracy ».
Pas encore de commentaire