Récemment

Les particules
On ne les aperçoit pas. Pourtant, si nous placions Toulouse sous une immense cloche de verre fonctionnant comme une chambre de Wilson, nous verrions alors s’y tracer sous l’effet de la condensation leurs multiples trajectoires. L’air serait zébré de traînées noires, presque cotonneuses, trahissant leur présence dans le brouillard saturé que l’énergie des hommes exhale, tel la soupe primitive d’un nouveau climat.

Périphérique intérieur
«Périphérique intérieur», cela sonne déjà comme un oxymore. Vous avez remarqué? «Périphérique intérieur». C’est le cœur et ses artères, c’est la cible et le snipper. C’est l’appariement du cheval blanc et du cheval noir de l’âme. Et comme notre état d’âme, le périphérique intérieur répète et invente, inlassablement.

La Petite Ceinture ou la politesse en friche
Photographe italien résidant à Paris, Giuliano Ottaviani y interroge les espaces de friction entre l’urbain postmoderne et le legs, au demeurant fragile, de la ville industrielle. Découvrir son travail sur la Petite Ceinture.

Une ville « comme il faut »?
Tribune publiée dans « Libération » en vue du débat «Dessine-moi une ville comme il faut!» où Urbain, trop urbain proposera une série de réflexions d’écologie politique tirées de l’enquête Micromegapolis.

Micromegapolis : L’observateur observé
Le bâtiment n’avait rien d’un vaisseau high tech ni d’une forteresse, ce qui déconcerta un peu notre enquêteur, qui, bien que philosophe, se laissait prendre parfois par les images qu’il s’était projetées dans la caverne de son for intérieur. [extrait du livre Micromegapolis]

Micromegapolis : Le meilleur des ondes possible
Toulouse prenait les atours d’une jungle du Douanier Rousseau sous ses fougères géantes, d’une carte bariolée de Pierre Alechinsky, ou bien se recouvrait de violettes comme un foulard de soie. [extrait du livre Micromegapolis]