Récemment

IMG_5471

Quand bien même mes impressions auraient été influencées par la période de ramadan dans laquelle je me trouvai plongée, et par l’ambiance de crise économique qui y règne depuis quelque temps, pourrait-on appeler «ville» une cité qui n’aurait ni centre, ni histoire, où les rues ne seraient faites que pour les voitures, où il n’y aurait pas de trottoir, où les habitants sembleraient absents, où tout se confronterait sans jamais se faire face?
Superman veille sur sa pincée de tuiles

Tiens donc. Alors que les médias nous informent d’une éventuelle « menace terroriste » en Europe, voici qu’au détour d’un regard, je surprends Superman qui guette la place du Capitole depuis les toits du bâtiment éponyme. Toulouse, près de dix ans après l’explosion de l’usine AZF, serait-elle sous une imminente menace?
Orianenstrasse

Il faudrait évidemment que j’y aille voir […] Un jour donc nous voici embarqués gare de l’Est […] Ce n’avait pas été sans quelques tergiversations et inquiétudes […] Naturellement la curiosité l’emporta […] J’espérais aussi améliorer quelque peu ma connaissance de la culture allemande […] Indissolublement balcon sur l’Est, balcon sur l’Ouest, elle est aussi balcon sur l’avenir et le passé.
Moscou, les cendres

En 2010, les aéroports de Moscou pris d’assaut par une population essayant de fuir leur habitat englouti sous une chape grise irrespirable, constituèrent un spectacle d’exode lent, stoïque et las. Quand l’Histoire violente n’est plus là, parfois les peuples reproduisent des réflexes enfouis de fuite, loin des traquenards de prisons déguisées en urbanités. En soi, les incendies touchant les larges zones forestières de la région moscovite tenaient de l’accident naturel. Ils ont plongé la capitale russe dans une atmosphère dramatique, meurtrière (les fumées toxiques y ont doublé le taux de mortalité quotidien, les hôpitaux censurant le terme de choc thermique) — mais étrangement belle aussi. De cette beauté des linceuls, à échelle de cité; les vivants et les avenues se faisant limbes.
Chernaïa Molnïa

Un cinéma russe a aujourd’hui émergé, qui propose des divertissements spectaculaires non exempts d’un sous-texte réinvestissant la culture russo-soviétique, mettant en scène des personnages aussi influencés par l’Occident qu’affirmant une certaine fierté russe, tout en étant capable de regarder en face les faiblesses de la société, filmant Moscou dans toute sa complexité. L’une des meilleures illustrations de ce cinéma est une superproduction de Bekmanbetov, le long métrage Chernaïa Molnïa.
Le grand parc du Puy-du-Fou

À première vue, un paysage de paysages, un monde clos. Par des allées ombragées, vous passez d’une scénette à une autre. Lorsque vous vous égarez, un panonceau indique la limite de la visite, et lorsque vous vous fourvoyez, vous arrivez à un grillage vert discret, limite du Grand parc. Rassurez-vous car il y a peu de chance de sortir des itinéraires prévus tant les choses sont bien organisées ici.

NOTES

ACTUALITÉS

LIGNES

SHARE

Accueil