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corruption
S’il existe une Mahagonny, c’est que le monde est malade
1927-1930: Kurt Weill et Bertolt Brecht mettent en scène et en musique une «épopée», celle de la naissance d’une ville, à partir de rien, dans un non-lieu; des gangsters sont en fuite, au bout de leur route. Une seule chose leur reste à faire: fonder une ville avec l’argent qui dort dans les poches des chercheurs d’or en quête de plaisir et de repos.
Mensonge de la ville
Dans «Metropolis», les corps s’exténuent au travail, dans «La Menzogna», les corps sortis de la ville quittent leurs costumes «de ville» pour s’enfermer dans des combinaisons d’usine où certains seront broyés, brûlés, électrocutés. Ça, c’est pour le monde d’en bas, celui du travail; et le monde d’en haut? Des corps corsetés, encuirés… ou nus, mais pour se vendre. Mensonge d’en bas: gagner sa vie en perdant son temps, ses forces, sa vie. Mensonge d’en haut: le sexe se vend bien, spectacle et spasme sans amour.
Shanghai, ville corruptrice
Dans L’Aube, de Sun Yu, un grand film muet de 1933, Shanghai est d’abord l’enfer des pauvres, la ville qui aliène les paysans venus y chercher un moyen de survie. Prostitution, exploitation, Shanghai capitale de tous les vices…