Cash—©Urbain, trop urbain

Des jours on veut partir s’enfuir on prend le métro on prend le bus qui traverse Harlem assez de ces vitrines délabrées de la vieille pomme trouée —
Enfants à Kowloon-tiltshift

— dans l’air moite le grand fantasme français vu de loin vous pénètrent les pores. Les casquettes dorées qui tiennent les murs et vous engouffrent dans les caves en craquant les cages d’ascenseurs.
Eyup

Un döner plus tard, le chapeau en moins, le petit prince approche des cousines accroupies. Pince ici, coup par là. Le voilà devenu roi!
État des lieux après débarquement du 28 juillet

Des jours et des nuits mais toujours avec le chien. Des jours et des nuits au milieu des sacs, au milieu des bâches. Des jours avec des pluies, des jours avec du vent, des nuits avec des gens.
Graffiti

Au bord du flux des voitures le piéton rouge décompte les secondes qui lui restent à vivre sur le trottoir bondé avant de mourir en vert contre ceux qui sortent en flots de la bouche de métro. Un chaton se lance avant le piéton vert.
Lale

Vous voilà à Çukurcuma comme vous pourriez être dans le Marais, comme dans un café du Canal Saint-Martin, comme à Gracia, comme ailleurs. Jolies tables et jeunes chaises, vieux fauteuils et tableaux neufs sur les murs du café beau.