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rue

La ville est une arène 5 ©Sébastien Mazauric

Et cet horizon… toujours le même, la ligne violette des crêtes, le plateau, Ronel au loin dans la vallée avec le cimetière qui couvre la pente derrière l’église, tournant le dos au village… seule alternative à Paris, c’est comme d’être en cage.
#abandonedcouch sur Instagram

Le canapé abandonné sur le trottoir expose une valeur d’usage domestique dans l’espace public. C’est un morceau d’intérieur dont le style contrevient souvent à l’architecture de la ville.
Photo—S-Leo - Version 2

Comme nous descendions, un matin impassible encore aux affaires urbaines, après un dernier regard à la place du Capitole, tournant à l’angle du souvenir d’une étroite Romiguières, la vue s’offrit large, la percée envoutante, confortable aux pieds du marcheur.
LAPARGA-Photo-Repeatagain

Mais pourquoi cette rue ? La Pargaminières, la rue des parchemins, est faite de tout un palimpseste de pratiques urbaines, de commerces et de beuveries, de mille particules automobiles, de pas perdus depuis la Garonne…
LaParga_2_2010

Mise au point: la rue qui part du Capitole pour aller vers le Pont Saint-Pierre porte deux noms. Romiguières dans sa première partie, elle se rebaptise Pargaminières au niveau de la rue Déville flanquée de deux lieux cultuels, l’un catholique, l’autre protestant. Nous nommerons «Laparga» l’ensemble de la rue…
Le clochard

Ne rien réprimer, surtout, accueillir ce qui vient. Le tic de langage de ce type n’est pas gênant. Il nous sert même d’appui à chacun, lui s’exerçant de nouveau à cette adresse périlleuse à l’inconnu, moi apprenant à laisser venir une parole inédite. Nous sommes ainsi entrés d’un commun accord dans la fiction de la conversation.
Dead drop

Utopie de la déconnexion portée par des addicts du branchement et du partage, grand voyage immobile des créations: le Dead drop fonctionne a rebours du «cloud», c’est à dire de la dématérialisation, de l’éclatement et de l’accessibilité en ligne des données. Les prothèses numériques sortent dans la rue, déconnectées du réseau Internet.

Nous sommes embarqués. Alors, de Bagcilar à Kabatas, me laisser porter par le tramway, ma fenêtre devenant une chambre photographique qui fixe les attitudes des passants stambouliotes dans la rue.
Armenie6_©Sofileo

Encore là avec les deux autres qui, tout pareil, comptent et recomptent, sandales, talons aiguilles, baskets, bottes, jupes, pantalons robes, jambes nues, roues de vélo, crottes de chien, papiers publicitaires jetés à la volée, balai en plastique vert, pigeons, morceaux de pain, à 12h45,46,47,48,49,50…
Americain—©Urbain, trop urbain

Plus tard vous avez revu l’américain, dans le quartier, dos au mur un soir, dans les phares d’une voiture.