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animal

Tom Uttech, Enassamishhinjijweian, 2009 (détail, Crystal Bridges Museum of American Art)

Avec “Croire aux fauves”, Nastassja Martin scelle un récit d’identité fracturée entre deux cosmologies. Un récit où, comme le soulignait Georges Bataille, rien ne nous est plus fermé que cette vie animale dont nous sommes issus. Et cependant, la traversée des frontières est riche de métamorphoses pour penser l’avenir.
Vaches dédomestiquées du maquis corse

Les changements inédits de l’environnement obligent à reconsidérer toutes les alliances et rivalités entre les vivants. Le statut diplomatique des relations écosystémiques, legs inattendu de l’anthropisation effrénée de la Modernité, nous prédispose à leur défense contre des rapports unilatéraux à la terre dont l’aspect colonial éclate au grand jour.
sangliers

Le Cow-Working de Matthieu Duperrex n’est pas une traque du sanglier seul, mais plutôt le suivi des interrelations que cet animal provoque dans le territoire corse, notamment en exigeant des collaborations singulières entre des chasseurs, des éleveurs et des chercheurs en biologie animale.
« Standing Rock » (2018, détail), peau de bison et goudron bitumineux (avec l’assistance technique et artistique de Ludovic Duperrex et Frédéric Malenfer).

Dans le cadre du projet hybride “Cow-production” porté par l’artiste Laetitia Carlotti, l’association “Arterra Corsica” reçoit l’artiste-auteur Matthieu Duperrex, directeur artistique du collectif “Urbain, trop urbain”, pour une résidence de recherche du 11 au 23 février.
Bergeronnette citrine (par Delachaux & Niestlé)

L’écologie peut se trouver de grands et beaux ennemis: le réchauffement climatique, les pesticides, leurs fabricants, leurs utilisateurs. Oui, bien sûr. Mais la négligence, l’ignorance, la bonne conscience, comment les faire entrer dans l’espace public et en parler?
Gilles Delmas, « The Ferryman (Le Passeur des lieux) » (HD, 71’, 2016). Damien Jalet, chorégraphe-performeur, interprète un homme-cerf conjurant, à travers rituels et transes, l’exploitation de la nature. Exposition « Intuition », Palazzo Fortuny, Venise, du 13 mai 2017 au 26 novembre 2017. ©Courtesy Gilles Delmas/Lardux films

On propose ici de prendre à revers la thèse heideggérienne selon laquelle «l’animal est pauvre en monde». Cette théorie est traversée d’un dualisme symptomatique de la Modernité. L’acosmie prêtée à l’animal devient alors plutôt un paradigme utile pour décrire le «cercle de désinhibition» qui régit cette Modernité, notamment avec l’avènement de l’anthropocène.
Laurent Millet, Je croyais voir un piège, 2012

Ce colloque international réunit des artistes, designers, architectes et chercheurs qui développent une réflexion sur les manières d’intégrer le vivant dans des projets en art, en design et en architecture.
Enterrer les abeilles

On peut enterrer les abeilles une fois les fleurs disparues et les laisser ainsi jusqu’à leur retour.
Lavéra-Ponteau, encre de Frédéric Malenfer

Un polystyrène d’ébène, une canette Saint-Jacques rouillée, des galets pneumatiques, un cristal de pétrole brut pétrifié, des tessons de terre cuite, des ciments méridionaux…
Peripheria

Voyage au coeur d’un grand ensemble de banlieue laissé à l’abandon, « Peripheria » dresse le portrait d’un environnement urbain devenu sauvage.