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Un max de fric — Relations urbaines #17

Un max de fric — Relations urbaines #17

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Ici, comme tous les jeudis, un instant dans une ville, de ceux qui signifient qu’on était là, pris dans la trame des mots des autres. Ici, Urbain, trop urbain les relate et rien n’aura eu lieu, que le lieu, excepté, peut-être, une constellation…


Sur le stand Monsanto, un costume cravate à la cinquantaine argentée fait un éloge simple des OGM : Un montón de plata !

A la Rural de Buenos Aires. Sur le stand Monsanto, un costume cravate à la cinquantaine argentée fait un éloge simple des OGM : Un montón de plata !

En 2004, trois ans après la crise qui a mis le pays à genoux — de rodillas, comme disent les Porteños. A la Rural de Buenos Aires. Sur le stand Monsanto, un costume cravate à la cinquantaine argentée fait un éloge simple des OGM : Un montón de plata !

En 2004, trois ans après la crise qui a mis le pays à genoux — de rodillas, comme disent les Porteños. Tout a été vendu pour rassurer le FMI : les terres, la mer, l’eau et l’électricité. Les capitaux se sont échappés, la population est restée. A la Rural de Buenos Aires. Sur le stand Monsanto, un costume cravate à la cinquantaine argentée fait un éloge simple des OGM : Un montón de plata !

En 2004, trois ans après la crise qui a mis le pays à genoux — de rodillas, comme disent les Porteños devant el Rio de la Plata qui s’écoule en entier dans l’océan financier. Tout a été vendu pour rassurer le FMI : les terres, la mer, l’eau et l’électricité. Les capitaux se sont échappés, la population est restée. A la Rural de Buenos Aires — après les rodéos des gauchos, après les super vaches rousses, après les tracteurs 4×4 aux roues de 2 mètres cinquante de haut, après les chevaux, les lamas, les moutons, poules et cochons, après le stand Mac Do qui assure presque que sa viande est bio. Sur le stand Monsanto, un costume cravate à la cinquantaine argentée fait un éloge simple des OGM : Un montón de plata !

En 2004, trois ans après la crise qui a mis le pays à genoux — de rodillas, comme disent les Porteños devant el Rio de la Plata qui s’écoule en entier dans l’océan financier. Tout a été vendu pour rassurer le FMI : les terres, la mer, l’eau et l’électricité. Les capitaux se sont échappés, la population est restée. A la Rural de Buenos Aires, qui ne peut plus se prendre pour New York à cause des cartoneros qui nettoient les rues en haillons la nuit et des enfants la tête dans le sac plastique sur un matelas au milieu d’une place qu’on ne dira pas publique — après les rodéos des gauchos, après les super vaches rousses, après les tracteurs 4×4 aux roues de 2 mètres cinquante de haut, après les chevaux, les lamas, les moutons, poules et cochons, le pot aux roses et le pot au lait tout cassés, après le stand Mac Do qui assure presque que sa viande est bio. Après le grand show pour amadouer les marchés financiers. Sur le stand Monsanto, un costume cravate à la cinquantaine argentée fait un éloge simple des OGM : Un montón de plata !

Aujourd’hui 2011, trois ans après le début de la crise qui a mis l’Europe à genoux, combien de costumes cravates à la cinquantaine argentée pour faire l’éloge simple du show des marchés financiers : Un montón de plata !

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Le lendemain de la veille urbaine #30: l'arbre

Ensuite

Petite typologie illustrée des butoirs montparnassiens

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