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LECTURE URBAINE

Scène, dispositif, tracé et sens de la ville

Motif conçu par Sébastien Mazauric avec son logiciel Tessellation (lien en fin de page).

Lumière sur l’envers de la rocade, l’installation vidéo du collectif « Urbain, trop urbain » s’intéresse aux boucles du périphérique : boucles électromagnétiques, régulations du poste de contrôle, flux du pétrole et particules fines… à tout ce qui fait tourner les voitures autour de la ville.
Bergeronnette citrine (par Delachaux & Niestlé)

L’écologie peut se trouver de grands et beaux ennemis: le réchauffement climatique, les pesticides, leurs fabricants, leurs utilisateurs. Oui, bien sûr. Mais la négligence, l’ignorance, la bonne conscience, comment les faire entrer dans l’espace public et en parler?
Les montagnes de Maokong dessinent un nouvel horizon. © Quentin Lefèvre

Promenade dans la banlieue sud de Taipei où les montagnes constituent la lisière de la ville moderne et lui restituent son enfance buissonnante de pratiques.
Boues rouges

J’ai beaucoup vu d’images sur les boues rouges de Vitrolles ou de Gardanne, certaines très belles. Aucune ne montrait cependant le travail des hommes.
Berlin Unlimited — © Frédéric Malenfer 1

Dans le couloir du chemin de ronde, qui définissait la «bande de contrôle» du Mur, les clôtures d’alarme laissaient passer en bas les lapins, tandis qu’en haut des câbles suspendus donnaient aux chiens un segment de déplacement de 70 mètres chacun.
Map_hamburg_1527 - Version 2

C’est une ville, avec des canaux, de grands immeubles de briques, des places, un lac intérieur, des passages commerçants, un opéra en chantier, un port rugissant au loin et de monstrueuses sauterelles sur les quais. Voilà pour le décor. Mais baissons un peu les yeux vers le sol… elles sont toutes là, ou presque!
Zone-blanche-Bruxelles—Urbain, trop urbain 0

Retour aux espaces en passe de subjectivation. Le blanc de la carte. Vous voici à Pannenhuis, sortis du métro aux grandes orgues orangées formées en stalactites depuis les années 70. La sonorité des cuivres et des vents, dès la sortie de la bouche, vous dirige vers l’hétérotopie d’une après-midi.
Photographie tirée de la série de Jean-Yves Bonzon, Autonautes en symbiose avec leur milieu

«Périphérique intérieur», cela sonne déjà comme un oxymore. Vous avez remarqué? «Périphérique intérieur». C’est le cœur et ses artères, c’est la cible et le snipper. C’est l’appariement du cheval blanc et du cheval noir de l’âme. Et comme notre état d’âme, le périphérique intérieur répète et invente, inlassablement.
E pur si muove

En fait d’empreinte écologique, c’était à une entame géologique sans solution de retour à laquelle ils assistaient médusés. [extrait du livre Micromegapolis]
Tous ne mouraient pas...

Ils se réjouirent finalement du paradoxe qui fait que les habitants des villes, alors qu’ils ont tout à proximité, sont ceux qui se déplacent le plus, comme s’ils adoptaient des modes de vie nomades à l’heure où ils auraient pu se contenter d’être sédentaires. [extrait du livre Micromegapolis]