Articles répertoriés pour
scène
La Petite Ceinture ou la politesse en friche
Photographe italien résidant à Paris, Giuliano Ottaviani y interroge les espaces de friction entre l’urbain postmoderne et le legs, au demeurant fragile, de la ville industrielle. Découvrir son travail sur la Petite Ceinture.
Leçon d’astronomie dans un parc
Le ciel nocturne de Buenos Aires a des constellations qu’en Europe nous ignorons. Cela a beau être évident, tenir la Croix du Sud pour référent appelle à une musique des sphères distincte. Comment les passions et la politique n’en seraient-elles pas affectées?
Un Wire Tour à Baltimore
Baltimore est une ville qui vibre fort. Elle est hantée par une forme d’inconscient collectif qui habite également la série « The Wire ». Si Baltimore pue la gentrification, comme trop de villes aujourd’hui, y chercher l’expérience d’une matérialisation de la fiction policière vous expose à un sérieux retour du refoulé urbain. Bienvenue dans le paradoxe d’un safari touristique expérimental…
Les arènes de Nîmes
la foule mugit comme l’âme d’un taureau s’égrenant sur le sable laissant couler à ses oreilles un dernier filet rouge d’ultrason empreinte claire qui s’annonce la dernière mais des sifflets la chassent
Hôtel California
Comme dans la plupart des chambres d’hôtes —sans doute aviez-vous remarqué ce trait caractéristique de l’hôtellerie de particulier à particulier—, la décoration demeure tributaire du goût du propriétaire et même, plus vraisemblablement, de la représentation qu’il se fait de vos attentes et de la capacité qu’auront à les satisfaire ses vieux bibelots, ceux dont il ne s’est pas encore défait.
Promenade en pensée à Villa Dolorès
Il faut bien réfléchir où poser ses pieds, entre les flaques d’eau croupie, la terre battue et les légumes posés au sol; les enfants courent en mangeant des gelées rouge sang surmontées d’une pointe de blancs en neige qui dégouline au soleil.
Colline Pierloti — Relations urbaines #28
Un döner plus tard, le chapeau en moins, le petit prince approche des cousines accroupies. Pince ici, coup par là. Le voilà devenu roi!
L’abribus
J’aime ces moments où le temps de l’imaginaire se décroche du temps des gestes. Un frémissement des espaces dérègle les synchronismes; sensations et émotions s’y engouffrent, le coutumier est mystérieux, source d’histoires qu’on se raconte à soi-même. En marchant sur le trottoir.
Dysharmonie de Berlin— Relations urbaines #23
C’est à Berlin. Une dame. Une dame qui sort du concert, du Tchaïkovski, oui, très bien. Une bonne soirée, et puis cette architecture on se lasse pas. Intérieur doré de Scharoun.
Passe et repasse, belote et rebelote
Encore là avec les deux autres qui, tout pareil, comptent et recomptent, sandales, talons aiguilles, baskets, bottes, jupes, pantalons robes, jambes nues, roues de vélo, crottes de chien, papiers publicitaires jetés à la volée, balai en plastique vert, pigeons, morceaux de pain, à 12h45,46,47,48,49,50…