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Écritures

PK—Le port—©capsurlextreme

PK disparaît, et la civilisation avec — quelques kilomètres seulement et une improbable piste reliant les villages kamtchadales vous la fait oublier, un regret peut-être, avec le mal au reins. Quitter PK. Je me demande si PK n’est pas l’autre nom de ce que nous quittons quand la ville ne nous tient plus, qu’elle est un territoire sans essence particulière, un reflet dans la vitre d’un compartiment du train en partance.
Armenie6_©Sofileo

Encore là avec les deux autres qui, tout pareil, comptent et recomptent, sandales, talons aiguilles, baskets, bottes, jupes, pantalons robes, jambes nues, roues de vélo, crottes de chien, papiers publicitaires jetés à la volée, balai en plastique vert, pigeons, morceaux de pain, à 12h45,46,47,48,49,50…
Americain—©Urbain, trop urbain

Plus tard vous avez revu l’américain, dans le quartier, dos au mur un soir, dans les phares d’une voiture.
Floating sauna_Ryo Yamada

Nous voulons nous engouffrer dans la ville, habités par un «sentiment océanique». La ville en immersion des pratiques urbaines ne se résout pas dans les stratégies de captation de l’attention. Exfiltrant le matériau poreux de ses ambiances, elle nous apparaît comme une fable à la poétique de laquelle nous pouvons contribuer.
Oeufs fermiers—©Urbain, trop urbain

Rondelle de révélation à croquer avec les yeux par dessus les toits les arbres le canal et au fond à l’horizon, les Pyrénées.
The battle of megastructures

La non-géométrie ouverte, non fonctionnaliste, et si possible impermanente d’une architecture opposée aux systèmes plastiques fermés s’est développée dans les utopies des années 1960-1970. Le compas et l’équerre laissent place à l’imaginaire topologique.
Monoprix_©Urbain, trop urbain

Peut-être à ce moment là vous vous demanderez pourquoi vous n’êtes pas resté chez vous. Dans le théâtre de la ville contemporaine, ce sera à vous de jouer.
Chaz trio at dba

Dans la nuit dans le cri de l’harmonica dans la fumée en foule au rythme du washboard, dans le club d.b.a de Nola, c’est la loi du banjo sans répit.
Port—©Silvia Bonnet

Pointe-à-Pitre, jour de semaine, fin de matinée. Une fois l’averse tombée, les nuages plombés de gris se sont posés sur l’horizon, laissant le soleil saturer l’air d’humidité. À l’ombre des manguiers et des palmiers ébouriffés, la place de la Victoire monte en pente douce de la darse où chaque jour quelques barques viennent accoster pour vendre la pêche du matin, ou de la veille.
Locomotive et drive in

On ne réécrit pas impunément la poétique du Transsibérien de Cendrars, lui dont l’écriture dit «la moëlle chemin-de-fer» et fait courir après ça tous les trains d’Europe derrière elle. Mais doubler la vie du trajet par l’invitation au voyage de la littérature, et conduire ces lignes d’existence aussi parallèles que deux rails: cela, c’est la magie du chemin de fer.